Pendant ce temps, les médecins avaient finis de recoudre la miss. Cette dernière avait eut du mal à se tenir tranquille et ils avaient été obligés de l'imobiliser pour qu'elle ne bouge pas. Une fois ceci fait, ils avaient voulu la retenir pour qu'elle se repose, mais comme d'habitude, elle en avait fait qu'à sa tête et elle s'était précipitée de rejoindre la sortie de l'hôpital en ayant les infirmiers à ses trousses. A la fin, elle avait réussi à les semer et à se cacher, ce qui lui permit de reperndre son souffle, mais à présent, un problème de taille lui faisait face. Comment les rejoindres ? L'hôpital se trouvant quand même à une bonne distance de l'autre, il était difficile de faire le chemin à pied en peu de temps.
*Si seulement je savais conduire, cela ne me serais jamais arrivé*
Pensa la demoiselle en ayant la haine contre elle-même. Si seulement elle savait créer un portail, cela lui serrait très utile.
*Je vais quand même pas commencer à agiter ma canne dans le vide... si on me voit faire ça, c'est à l'hôpital psychiatrique qu'on va m'embarquer cette fois-ci, surtout que j'ai une sainte horreur des hôpitaux, ce n'est pas pour rien que je les fuis. Bon ça permet de réflechir, mais bon voilà quoi... bon il ne me reste plus qu'à les rejoindres à pieds, a moins que... oh mais oui pourquoi n'y ais-je pas pensé plus tôt ?! Simon à un dragon et depuis où je suis, il entendra quelque chose, enfin espèrons-le*
Elodie chercha à toutes hâtes le pistolet qu'on lui avait offert. Comme quoi, ce n'était pas un cadeau inutile. Cependant, lorsqu'elle l'eut trouvé et qu'elle voulu le pointer vers le ciel, elle senti quelque chose se frotter contre sa jambe, ce qui la fit sursauter. Lentement, la demoiselle se retourna et ce qu'elle vit lui fit peur, mais la fascina en même temps. Devant elle se trouvait un chat plutôt étrange. Sur son corps, il avait deux petites ailes qui lui permettait de porter son poids et il paraissait plus fantomatique que vivant et dont on pouvait voir un peu ses os se refleter sur sa peau. Elle avait senti une présence de monstre avant que l'explosion ne se déclanche, mais elle ne pensait pas se trouvez nez à nez avec ce genre de créature. Le chat fantome s'assit devant elle et agita sa queue comme s'il attendait quelque chose.
"Tu veux quoi toi ?"
Le chat la regarda en hochant sa tête de gauche à droite et la jeune femme ne pu que s'accroupir devant lui pour être à sa hauteur. Doucement, mais aussi avec dégoût, elle posa sa main sur son corps pour lui donner une caresse. En étant bien plus de lui, la demoiselle pu remarquer que sa dentition était bien plus affutée que la normale. Elle ne savait pas de quel univers il pouvait bien venir, mais celui ou celle qui l'avait inventé devait avoir un esprit très tordu. La créature appréciant son geste lâcha un petit ronronnement de contentement, puis il attendit que la miss se soie relevée pour utiliser ses petites ailes et voler jusqu'à la hauteur de son visage.
"Désolée, j'ai déjà deux chats chez moi, je ne peux pas en prendre un troisième..."
N'ayant pas l'air d'être si méchant qu'il n'y paraissait, la bête se posa sur son épaule, comme pour montrer à la demoiselle qu'il n'avait pas envie de la quitter.
"Bon ok, si tu veux vraiment m'aider Tama, va porter un message à un jeune homme qui à l'air intelligent et qui a un accent quebecois."
Elodie ne pouvait s'empêcher de donner des sunoms aux créatures qu'elle rencontrait. Ensuite, elle déposa son pistolet dans sa poche et elle en sorti d'une autre un stylot avec une feuille. Lorsqu'elle eut fini de gribouiller sur le bout de papier, la demoiselle le donna à son nouveau compagnon, dont ce dernier s'empressa d'aller apporter par la voix des airs le courrier de l'humaine. Comme c'était beaucoup plus rapide que les pieds, il arriva en quelques minutes vers le trio de jeunes hommes. Il les écouta parler, puis il se posa aux pieds de Simon et déposa devant lui la notice.
- Cher Simon, j'en ais enfin fini avec les hôpitaux, si dans ta grande générosité tu pouvais venir me chercher avec un moyen de transport, cela serait très sympathique de ta part, car l'endroit où je me trouve est un peu, même beaucoup éloigné de votre position. Après, nous pourrons partir immédiatement en Belgique pour aller retrouver Quentin. Bisous Elodie
Voilà ce qu'il pouvait lire s'il avait eut la bonté regarder ce qui était écrit dessus.